Premier post de l’année.

Bonjour à tous,
Ceux qui sont encore là, depuis le début ou non, ceux qui arrivent, ceux qui ne sont que de passage.

La fin de 2015 s’est retrouvée encore une fois chargée, entre les commissions et la vie qui s’accélère toujours à cette période de l’année, et je n’ai eu ni le temps ni l’envie de publier ici.
Pourtant, j’en ai fait, des dessins, j’en ai eu, des réflexions, mais rien qui ne valait la peine de sacrifier quelques heures de sommeil afin d’écrire égocentriquement ici.

Mais me revoilà, en ce 11 Janvier 2o16, pour cette première entrée de l’année sur ce blog.

J’en profite donc pour vous adresser mes voeux, même si c’est banal, cette année j’ai souhaité le faire différemment.
En illustration bien entendu, mais avec un dessin lourd de sens pour moi, bourré de petites références personnelles, et pas forcément adapté à une carte de voeux.
Mais c’est un choix délibéré.

(le texte, initialement inscrit à la main sur chaque carte envoyée par la Poste, vous est magnifiquement pourri par la version numérique, de rien.)

Comme je l’annonçais dans mes derniers billets, j’arrête de faire de l’art « pour plaire », et même si cela peut paraître évident, c’est une démarche assez difficile, que de se défaire d’années de paraître, de volonté de toucher un maximum de public, même si c’était au détriment du soulagement que m’apporte la création de dessins personnels.

Ce dessin symbolise une partie de ce ressenti, en plus d’avoir été un véritable plaisir à réaliser.
Je me suis laissée prendre au jeu des cheveux, que je n’avais pas prévu de détailler à la base. Je me suis laissée emporter, et c’est ainsi que j’aime dessiner : sans me tenir à une ligne de conduite auto-induite.
Bien entendu, pour les commissions ce ne sera pas viable, mais au moins pour mes projets personnels (que j’espère nombreux cette année), je veux me laisser porter.

Ce n’est pas dans mes habitudes de prendre des résolutions, mais j’aimerai beaucoup changer, par de simples choses, mon quotidien.
J’aimerai moins prendre de photos avec mon smartphone (mauvaise, mauvaise habitude…) et retrouver le plaisir d’utiliser mon reflex, peut-être même me remettre à l’argentique.
J’aimerai m’éloigner de ces réseaux sociaux chronophages qui ne m’apportent, au final, rien. Bien entendu je continuerai à publier ici (surtout pour l’écriture, j’aime beaucoup mettre des mots sur mes dessins, lorsqu’ils s’y prêtent, et j’ai l’intention de produire beaucoup de dessins à expliquer!), sur Instagram (il faut bien maintenir une certaine visibilité, et pour l’instant c’est vraiment le réseau qui me convient le mieux) et sur Twitter (facile, avec l’option de publication multiple d’Instagram : je ne suis clairement pas une twitteuse).
Mais différemment, toujours.

Je vais peut-être même publier une version anglophone de mes billets, pour perfectionner mon anglais, mais là, rien n’est moins sûr.

Je vais simplement me laisser guider par mes envies, mes lubies et mon cerveau dérangé pour créer, évacuer, m’apprivoiser.
Nous verrons bien où cela me mènera.

Me suivrez-vous sur ce chemin brumeux? 🙂